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  • 24 septembre 2012 /
    Lana Del Rey
    “Born To Die - (Fallait pas le chroniquer)”

    rédigé par gdo
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Comme dirait un petit Nicolas dévergondé, et bien la belle Lana elle met le zizi tout dur. Car il ne faut se voiler la face la froide plastique de Lana mérite autre chose que de transporter sur son dos des pulls H&M, et cette bouche à faire dire à saturnin « Maman » n’est pas l’unique ouverture pour des volutes pas toujours fumeuses.

Ce qu’elle chante sied par contre parfaitement a cette sophistication surannée presque Lychenne fin Elephant Man début Mulholland Drive. Car si l’album dans son ensemble, en tant qu’entité unique est aussi défendable qu’Emile Louis, nous ne pouvons rester insensible au début du disque et ses singles soit lorgnant vers un hip hop de pute de luxe, oui comme le monstrueux « Video Games » dans un faille temporelle aussi humide qu’un sexe réceptif a des caresses expertes.

Après le ep introductif et parfaitement entré, (jusque national anthem) cet album qui ne rend pas hommage a Cioran malgré son titre, plonge dans une banalité affligeante voir consternante. Alors vous pourrez toujours demander 66 % de réduction et vous acheter un pull H &M avec la ristourne, ou vous abstenir totalement, comme ce petit Nicolas qui rangera l’objet du délit dans un slip kangourou aussi suranné que le corsage faussement frigide de la belle Lana. Fallait pas la chroniquer.