Il y a quelques années, Nick Mauskovic, un musicien américain passé par Amsterdam, a fondé la Mauskovic Dance Band, un groupe produisant une musique difficilement classable, entre noise, disco, krautrock et tribalisme.

Mais comment être surpris par ce mélange détonnant en lisant le CV fascinant de Nic Mauskovic ? Car son parcours annonce clairement la couleur : son projet The Mauskovic Dance Band ne sera pas un groupe de pop comme les autres.

En effet, avoir été batteur d’Altın Gün et Jacco Gardner ne peut que laisser des traces sur l’ouverture d’esprit (et de portail interdimensionnel).

Ce nouvel opus distille donc une fusion détonnante et complexe d’afrobeat, de dub, de jazz et de rythmes latins où les mélodies, les arrangements et les riffs rivalisent de puissance hypnotique.

Les années 80 ont rêvé d’une sono mondiale rapprochant les cultures, Nic et ses acolytes ont repris le flambeau, mais en plus des cultures, ils risquent dangereusement de rapprocher les fractures de rythmes de noss fractures de tibia à force d’inventer des hymnes à danser au mépris du danger.