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Natacha Tertone, un nom qui résonnait depuis 20 ans comme une mélodie oubliée.

Son unique album, Le Grand Déballage, refait surface 24 ans après sa sortie.

Une résurrection inattendue qui nous invite à redécouvrir un univers singulier, un écrin de poésie brute et de mélodies fragiles.

En l’an 2000, "Le Grand Déballage" détonnait dans le paysage musical. Un ovni sonore, une chanson minimaliste presque cold, où la voix de Natacha Tertone se déployait avec une paradoxale "assurance fragile".

Des titres comme L’avalanche ou encore La découpe peignant des tableaux poétiques empreints d’une mélancolie fine comme la pluie, mais toujours empreints d’une poésie brute et d’une sensibilité rare.

Le succès commercial ne fut pas au rendez-vous, et Natacha Tertone s’éclipsa, laissant derrière elle un silence poli. Son album, relégué au rang de rareté précieuse, ne trouvant écho qu’auprès d’une poignée d’admirateurs fidèles. Mais aujourd’hui, "Le Grand Déballage" renaît de ses cendres. Une réédition qui sonne comme un hommage à une artiste trop méconnue, un cadeau pour les fans et une découverte inattendue pour les néophytes (comme moi, qui à l’époque n’y avait pas prêté toute l’attention qu’il méritait, alors que c’était l’album made in Lille que tout le monde écoutait, mea culpa Natacha !). Il est donc grand temps de plonger ou replonger dans l’univers singulier de ce "Grand Déballage", un album qui n’a finalement jamais paru aussi poignant et nécessaire qu’aujourd’hui.




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