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Non, Caleb Nichols n’est pas le personnage tiré de la série Newport Beach, et si vous suivez l’actualité un rien désordonnée de votre site préféré, vous savez qu’il est avant tout un songwriter auteur d’un premier EP qui aura eu son petit écho de ce côté-ci des internets. À la fois poète et musicien, il irradie l’un par l’autre et vice et versa. Connu pour sa poésie queer, il intègre celle-ci avec la même précaution qu’il prendra pour écrire celle-ci. Lui qui avait un penchant pour Mc Cartney et Elliott Smith, il s’ouvre plus encore, ne chassant pas son appétence pour la mélodie imparable, s’autorisant juste des arrangements nouveaux, déployant des trésors (le superbe et tubesque Shadow Step) d’imagination comme purent le faire avant lui Wilco, The Shins, Belle & Sebastian ou Blur (idiot et sa fin cataclysmique comme Damon Albarn a souvent aimé finir certains de ses titres), quand il s’agit d’enluminer sans trahir. On sera plus circonspect sur les passages lus (Enter Chan et Chan Eats Her Chrystalis et son clin d’œil émouvant) n’étant pas les Tindersticks qui veut, et surtout bloquant la poussée énergique que le début du disque entamera (information utile, le disque est la combinaison de She is not Your Shadow et Chan Says & Other Songs). Il n’en demeure pas moi que nous serions bien mal inspiré de passer à côté ce disque autour de l’histoire de Chan, et de ces chansons intemporelles qui nous plongent tout à la fois sous le soleil aussi paradoxale via un Night Song, qui respire le sable, la plage et les embruns légers sur une peau cuivrée. She is not Your Shadow, un disque lumineux sur des passions tristes et des arcs-en-ciel encreur d’un avenir plus radieux. La pop est tellement saccagée depuis quelque temps, qu’un tel disque lui fait du bien, et lui redonne des lettres de noblesse.




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