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Annonçant autant la couleur cela en devient presque gênant. Effectivement la musique de the Futureheads n’est pas un reflet de notre monde en perpétuel changement. The Futureheads serait plutôt un soap américain, car rien ne change, tout est pareil, trois-quatre batteries à fond et les guitares pour accompagner un chanteur qui doit souvent finir les morceaux le bras en l’air, demandant à un public facilement acquis par trois heures d’attente au soleil, de reprendre le refrain dans un simili a capela, qui n’est pas sans nous rappeler les meilleures moment de l’ORTF chez les Carpentier. Formé en 2000 à Sunderland (voir Sunderland et mourir !!) les Futureheads sont des anti Radiohead. Le futur ne fait pourtant pas parti de sa stratégie. Derrière des masques d’aluminium, les Futureheads, se marrent, ils viennent de coucher sur bande un disque enregistré, écrit et mixé le temps de le dire. Pas d’introspection, ni de recherche, juste l’envie d’en découdre avec les fantômes du Clash, celui-ci se battant avec une main dans le dos et à cloche pieds. Un disque pour chroniqueur assoupi, ce qui est mon cas. Trois quatre.




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