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Au moment où je vous écris cette chronique je suis plus proche d’aller chercher un valium que de prendre un café pour me tenir éveillé, car j’ai perdu ma chronique d’Assunta, envolée dans les méandres de mon ordinateur, laissée en poste restante entre mon éditeur html (vieille école) et le ftp récalcitrant. Ces mots sont aussi lourds que le disque de Gypsophile est léger. Tout d’abord par la voix de Guillaume Belhomme qui pourrait bien nous cacher des horreurs en nous susurrant ses paroles. Avec Guillaume Belhomme c’est à la fois le Dominique A de La Fossette qui ressurgit, mais un Dominique A nouveau ayant déjà dans ses gênes les ombres d’un passé bien fourni comme compagnons. Ensuite et je dirais surtout il y a cette musique qui ne cherche pas à s’éclipser sous des tonnes de dérobades fainéantes, sous des sacs de sable lourds qui en lestant une montgolfière, tape sur la tête des hommes du dessous. Assunta se dérobe sans cesse comme une dune de sable, nous laissant croire aux sommets à chaque pas mais reculant les limites d’un paysage. Après une période de colère je me suis félicité de cette perte, pour ces nouvelles écoutes délicieuses.




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