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Le divorce entre la musique et les mots est en phase de conciliation. Après Friends of Dean Martinez je vous présente Bathyscaphe. Même alchimie des sons pour suggerer des images, même façon de jouer avec les ambiances comme d’autres jouent avec les mots, à ceci prêt qu’ici on est loin du sud des Etats Unis, plus européen que jamais. 11034 M le titre de ce nouvel album du groupe renvoie à la fosse des mariannes, le toit du monde à l’envers dans la pacifique. Toit du monde à l’envers comme pour l’attendre et luttant avec la plus grande énergie, pas celle du désespoir. De l’énergie on en déploie des flexible et son allure de monstre rond qui dévale la colline, comme le fera home sleep diagnostic, véritable bombe qui plaira autant aux amateurs d’un Gun Club du futur qu’aux auditeurs de Death in Vegas en vitesse rapide. Deux bombes tant que la résistance à l’eau se fait moins ressentir. Car après Bathyscaphe communiquera sur les grands fonds (shutter release) décrira un ensemble de chose nous entrainant à prendre une licence dans le premier club de plongée se présentant. Agressives et lourdes les guitares de Bathyscaphe n’en demeurent pas moins précises et ne visent qu’un objectif : atteindre le fond sans même prêter attention aux chants des sirènes (air pirate) ou encore de prendre peur à l’écoute de son propre écho (brise glace). Bathyscpahe avance groupé (on imagine bien le groupe comme une seule ligne sur la scéne) et arrache au dernier sceptique l’idée même d’un collage enfantin pour une activité de classe de mer. Non Bathyscaphe atteindra son but, celui des grands fonds de toucher du doigt ce lieu sans lumiére mais enivrant à l’idée de porter un océan sur ses épaules. 11034 m le toit du monde à l’envers , mais aussi un des pics de cette année musicale. A découvrir absolument.




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