Gusty winds exist, l’album de poney club rivalise d’ingéniosité pour que l’on ne parle plus de…vous savez…mogwaï, tortoise, slint….le pos…..enfin bref. N’en parlons pas, pensons-y à peine et laissons nous porter, car c’est le cas, poney club nous porte, mélangeant une musique chargée d’histoire et de renoncement pour les non-adeptes (bruusels) à des compositions flottantes. La magie opère avec une facilité nue, car le centre de gravité utilisé par le groupe reste, non pas la boucle interminable, mais la mélodie sous-jacente, la préparation à la chevauchée lyrique et romanesque que le groupe ne mettra pas longtemps à mettre en musique. Fort de sa palette d’émotion, poney club ne sclérose rien pas même le rythme (miraculeuse alchimie de P. Bell) et libère les muscles, donnant au corps tout loisir de venir ici s’exprimer. Excluant dés lors le chant (sauf sur un shaïla troublant de solitude et de gravité blanche, mais réchauffant) poney club parle au corps en écoutant avec des cordes. Un poney club qui galope vers autre chose que le post rock. J’ai fini par en parler, avant de partir. Jolie balade.