Matthieu Malon, c’est à redire, est un de ces chanteurs français trop peu et mal connus, qui trace sa route discrètement en méritant beaucoup plus d’auditeurs et d’exposition médiatique. Une plume délicate, dans une veine autobiographique et des morceaux en noir et blanc à vous retourner le cerveau qui méritent un peu plus que la confidentialité dans laquelle ils sont plongés.

Heureusement, le label exigeant et précieux Monopsone aime le garçon et nous permettra en octobre de découvrir son quatrième album, « Désamour ». L’album peut d’ores et déjà être précommandé (vinyle et CD) et on ne saurait trop vous conseiller d’aller regarder et écouter « La Coureuse », premier extrait de l’album, filmé en mode DIY (voir la clipothéque), dans lequel on peut d’ailleurs apercevoir les pochettes des précédents opus, pochettes réalisées par l’excellent Stéphane Merveille, qui répond encore présent pour « Désamour ». Une double dose de beauté en perspective.

« Désamour » contient des perles noires, dans le ton des précédents albums. La vie qui passe trop vite, pas bien, pas comme il faudrait, les instants ratés, les couples qui se séparent, des souvenirs, des textes parfois chantés, parfois chantés-parlés, sur un son noisy et new wave. Attention, l’album sera en édition limitée, alors dépêchez-vous de le précommander.

PS : Matthieu Malon est l’homme aux multiples vies musicales. Il se cache également derrière le projet Breaking the Wave (https://brkngthwv.jimdo.com/), un duo qu’il compose avec Joseph Mars dont le premier album, « Dead killer story », sortira en octobre (uniquement 100 copies vinyles !). Il est également aux manettes du projet Brûlure avec la mystérieuse Rita Zaraï (http://brulure.bandcamp.com/releases). Et, bien sûr, vous pouvez aussi réécouter laudanum, son projet électro, ou ExEx…