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En 2015 après Ménagerie inside, nous avions lâché les Écossais de Midas Fall, groupe de rock post-aternato-progresso. L’impression d’entendre le groupe tourner en rond, et surtout le mariage de moins en moins possible avec le chant d’Elizabeth Heaton qui a défaut de nous submerger, finissait par envahir tout, gênant la perception que nous pouvions avoir de la musique du groupe.

Cold Wave Divide Us, est construit comme un album de post rock, utilisant à merveille le up and down, nous plaquant tout autant contre un mur que nous caressant avec le creux de la main jamais à l’abri d’un coup-de-poing. La volonté pour ce nouveau disque est d’entrer en résonnance avec ce que le groupe produit sur scène. Alors certes, la cohérence du projet est là. Il y a les montagnes russes avec mort qui s’en suive (In The Morning We’ll Be Someone Else). Des moments où le groupe entre comme en religion (Monsters). Du pur post rock avec Little Wooden Bowes. Mais au final, il reste ce malaise produit par ce chant qui n’élimine pas nos préjugés, tant le décalage entre la volonté et la perception est grand. Avec un morceau comme Avalanche, c’est une chute de tension musicale, mais un tensiomètre dans le rouge pour cette perceuse pendant laquelle il est impossible de trouver le repos et la sérénité.

Donc ce nouvel essai (le quatrième pour ma part) est une réussite face à la feuille de route, mais comme face à une méduse, animal fascinant et beau quand il se laisse glisser par les courants, ou les vagues glaciales, mais qui brûle si on s’en approche de trop. Du coup, je m’éloigne, une fois de plus, regardant et écoutant le spectacle de loin, pour ne pas connaître le trouble de ce chant de sirène femme d’un dieu chutant.




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