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Ma paternité tardive a un avantage par rapport à celle des adolescents pressés d’en découdre sans protection, c’est que les chansons de l’enfance sont des souvenirs qui fleurent bon une époque lointaine. Comme on se plongent dans un album photo sépia (si chez moi le sépia est toujours dans le dictionnaire familiale) avec délectation et les yeux humides, on dévorent les livres de chants enfantins, les refrains revenant avec force dans nos esprits depuis longtemps occupés par des chansons où rodent la mort, la mélancolie, la détresse et l’espoir de la mort de son voisin.

Avec ce ep de Midas Fall, certaines chansons sont réapparues spontanément. Car qui a eu cette idée folle d’un jour avoir inventé « Fluorescent Lights » ? Est ce le roi Midas Fall qui a mis sa tête complètement à l’envers ? Ce matin une chanteuse à tuer des chansons. Et j’en passe et des pires, car oui ce EP de Midas Fall est à ranger au rayon des catastrophes qui en feraient presque regretter la libération de la femme. Car musicalement le groupe tient une route qui semble tout à la fois le plonger dans les affres conceptuels d’un post rock qui ne veut pas l’être, et un psychédélisme émasculé qui pourrait faire passer Archive pour le nouveau Pink Floyd.

De mémoire de chroniqueur je n’ai pas le souvenir d’une chanteuse aussi horripilante que celle du groupe irlandais Clannad, que les acheteurs de The Unforgettable Fire de U2 avaient acheté, car Bono y chantait un truc qui s’avérera un concours de vocalise sans sms à envoyer de la prestation. Comme dirait ma fille de 4 ans quand je lui colle le néon dans les yeux pour qu’elle avoue qu’elle a volé un bonbon dans la boite à bonbons, « papa ca brule les yeux », et bien moi là j’ai le feu aux oreilles « oh feu les pompiers la maison qui brule »

Oh feu les pompiers




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