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La critique est souvent victime de sa rapidité et de son manque de recul. Trois fois sur la platine et la bille gagnait son escapade sur le papier. Avec tex la homa l’erreur aurait pu être commise. On aurait parlé de bonne surprise pour les déçus de la destruction de la maison de l’’amour et de son proprio guy chadwick (something good) pour le chant dans son ensemble. On aurait parlé de signe subliminal envoyé par un swell sous assistance respiratoire. En gros on aurait pu avoir quelque part raison, mais autre part tort (phrase définitive !). A côté de cela, Tex la homa allie avec talent virtuosité et bon sens, la vapeur pop de house of love (feel tied down/launch/highfalutin) à l’electronica martial et calme de l’école allemande, les explorations des passengers (never gonna go away) à des frappes soniques sous une couche de son. Dans un post rock electro acoustique Tex la Homa tente une ascension lente vers le son, préférant le bivouac aux montées rapides et destructrices de mogwaï. Plongé dans ce bouillon d’idées malicieuses, tenues par un sens aiguë de l’arrangement, Tex La Homa aiguille l’auditeur vers autant d’idées de voies que pas mal de groupe s’offre en une carrière. Sur robot arms devoid of feeling et if you ask il nous susurre même comme terrorisé à l’idée de nous déranger. Mais tex ne nous importune point, et ce sera toujours avec le même plaisir que cet album tournera et tournera encore sur notre platine, le stylo, quant à lui il aura depuis bien longtemps plus d’encre dans son minable réservoir. A découvrir absolument.




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