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Si la mode est au conformisme unitaire, à la parfaite symbiose entre les styles, davide balula lui serait plutôt un arpenteur de chemins, sans plan, sans boussole, fournissant juste de l’air pour faire voler les sons. Pas ici non plus d’artiste contemporain obscur, l’homme est lisible et musicien. Eburn (9V) qui ouvre est une ballade électro acoustique que l’on rêverait de la bouche et des mains de stephen malkmus, si celui-ci n’était déjà pas en maison de retraite pour créateur à promesses .Davide utilise les sons à la manière d’un joueur de flipper avec une boule. Elle part sans toujours connaître la résultante. Pour "puis décongèle " le résultat est une promenade bucolique et charmante au milieu d’un champs sonore merveilleux. La caresse d’une brise colorée sous la canicule. Si davide est pyromane à ces heures, il est surtout un magicien des couleurs et des sons le temps d’un jet de soude au bonheur palpable. L’interlude peut se faire numérique et toujours poétique (des files) pour un retour acoustique dans un champs d’étoiles (pour une flaque…). De la poésie, mais la mort aussi le temps des derniers soubresauts d’un ordinateur (lorsqu’il n’est plus). Comme des échelles ou des passerelles, ces morceaux à dominante électronique projettent l’auditeur vers une autre lumineuse ballade de plus en plus sublime (Iris em arco). Là on imagine le vol d’un pigeon royal, vol pendant lequel on réalise un road movie asiatique dans un ciel bleu azur. Maan, nouvelle sculpture électronique se place avant va t’en et son ping-pong de bruits de vie, un instantané couché sur bande sonore, un film-bruit d’une imagination branchée sur pellicule, celle d’un alchimiste. Pellicule ou la petite rencontre avec la merveille. A appeler d’urgence……le numéro est offert.




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