Je sais pas si vous le savez, mais c’est l’été, et pour une fois celui-ci est à l’heure. La chaleur est hot, l’atmosphère est à la décomplexion et à l’exposition corporelle et pour bouger ce corps cuivré par le soleil (pour moi c’est rouge cramé) je vous propose camino real de Buscemi capable d’emmener un ancien disposable heroes of hypoprisy danser la salsa sur une plage abandonnée par la rage et la tension. Derrière la sublime pochette très artwork année 60, se cache une bombe à danser autant avec le corps qu’avec la tête, piochant dans la traînée d’une étoile filante. Praia Boogie un des titres de ce petit bijou de lascivité jubilatoire, rafle la mise du tube de l’été avec son agrégation mention hors norme à égalité avec seaside, rencontre opportune sur une planche de surf imaginaire. Pour ceux qui se souviennent du premier P18, buscemi vous pousse sans hésitation à replacer ce disque dans un carton, marchant dans un style diffèrent sur les plates bandes de Saint germain, la sensualité en plus. Avec Camino real ce sera l’été toute l’année, pour un corps bien fait, une tête bien faite et une aire heureuse d’une mise en mouvement aussi agréablement par cette drum’n bass sud américaine. Ne boudons pas notre plaisir et pour une fois lâchons nous. Camino Royal.