Le choix du nom d’un album n’est pas chose aisée, certains ne s’employant guère, zappant cette épreuve et se fendant d’un album éponyme passe partout (je suggère à placebo de prendre l’inverse de son nom pour le prochain, histoire de rendre ce visage plus en adéquation). Pour ce ep/album on ne sait plus, cet objet mutant (même struggle l’est mutant, enfin c’est le nom du mix) avec inédits remix et clip, radio 4 choisi le nom qui colle le mieux à cette expérience électrique et électrisante avec comme point d’orgue un dance to the underground playgroup mix à deux doigts de me donner envie de devenir dj et mettre en boucle cette basse énorme face à cette guitare taillée comme une flèche destructrice. Une électricité qui mène au cœur de Caroline, s’acoquinant avec oh surprise une pop plus consensuelle. Si playgroup remporte la compétition des remixes, slink to low qui ouvre, griffe le salon en cuir des liars le tant que ceux-ci enregistrent leur second album. Disque indispensable car en dehors du formatage industriel, une telle expansivité dans les méandres du talent activant la manette du désir total. L’électricité amenée enclenche la lumière. Nous voici formidablement éclairé.