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Mes dix doigts, second opus de tetard devait être le énième album français sur cette crise de l’amour, sur la séparation. On y voyait d’avance l’ombre de Miossec ou de Cali. C’est vite oublié que le brestois à oublié de suer dernièrement et que le regard de Cali avait depuis longtemps fait du charme à la tête de gondole, sur jouant un disque qui pouvait encore il y a un an faire illusion. Non têtard est loin de ces abîmes obligatoires pour la gloriole. Mes dix doigts c’est à peut prés, à deux phalanges prêt, ce que Tetard nous met en pleine face, en un allez retour post tirage de cheveux. Chant proche de l’urgence sans l’acmé, position du missionnaire en lutte avec la mélodie, Tetard aime l’intérieur, fouillant le ventre et ses entrailles, y laissant même à la tête le droit d’y voir plus proche. En attendant, n’a dés lors plus rien à envier à personne, sonnant comme une chanson d’ici trop vite dans l’autosatisfaction delermienne, alors que sous les aisselles l’humidité peut parfois regorger de parfum que l’érotisme désespéré nécessite. Je ne vois que toi fera elle aussi un jaloux en Daniel Darc, seul véritable étalon, à cette chanson du bas des pavés. Dix doigts dans le vent, la brise dans nos cheveux. À découvrir absolument.




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