Pour cette occupation qui consiste à donner son avis sur tout ce qui peut sortir de l’industrie musicale ou de l’artisanat musical, j’ai mes étalons bien établis, mais marottes, mes unités de mesures qui vont de will oldham à Bob mould, de james au wedding ou encore du velvet à Dominique a, ou l’inverse. Parmis ces appuis mots, ces marches qui m’évitent le lumbago le one foot in the grave de beck a une grande place. Blizen trapper et son field rexx sans rejoindre ce chef d’œuvre de dépouillement et de proximité, field rexx est la pierre qui manque entre one foot in the grave et odelay, des tubes en puissance en plus. De love i eclaim pop et jouissif à ce concrete heaven, sorte de chanson d’un super groupe comprenant Tarnation beck et une partie de swell, Blitzen trapper œuvre à une pasteurisation de la musique et donne à la stérilisation des atours de mauvais goût. Il y a de quoi fondre face à cette anti folk qui s’aime aussi en pop tubesque (asleep for days), se laisser aller une bonne fois pour toute, oubliant sans s’oublier, qu’autour c’est intéressant, mais toujours moins que sa propre personne, ou alors pensons au suicide. Disque d’aventure dans un jardin autour d’un feu, field rexx est la meilleure façon de changer encore ses bases sous la ritournelle rigolarde et mélancolique du fantastique moving minors over county lines. Mon avis est le bon (sourire). A découvrir absolument.