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  • 11 janvier 2008 /
    SZ
    “autumn leaves latin comes” (Drunk dog)

    rédigé par gdo
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Qui aurait pu imaginer que SZ aurait pu nous faire sautiller, et pourtant les premières notes de Glassmaker nous font changer de pied comme nous jouions à la marelle. SZ a abandonné les jeux violents les poussées musclées. Les frères Litzler ont assoupli leur musique, injectant au post rock ce que Tortoise avait pu injecté via TNT. On y entant des notes joyeuses des sons amis qui assouplissent les charges que peuvent entraîner une passe d’arme entre la batterie et la guitare. On y entend des monologues en espagnol, un clin d’oeil à la liberté qui se traduit souvent en espagnol, plus qu’avec l’égalité et la fraternité. On y entend aussi les suites de déflagrations, les débris retombant comme une pluie d’étoiles filantes (ALLC vicissitude). Oubliant la forme trop figée du post rock intellectualisé à outrance, les deux frangins explosent les carcans laissant rebondir les idées, quitte à sentir le souffle en retour et de mettre du désordre dans des projets bien définis. Les titres ne se ressemblent pas , mais chacun est la suite logique de l’autre (le sublime santolan est l’intro rêvée pour le plus académique Toalita). SZ semble souffler un vent nouveau (jer’song fait se rencontrer Gastr Del Sol et Michel Cloup) dans le post rock, ne s’éloignant pas de celui-ci, lui proposant juste un projet d’avenir sur un terrain plus sensible et fragile. Sautillons ensembles.




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