C’est dans le hall d’un aéroport que The salary nous accueille quelqu’un appelle et personne ne répond. Un non-retour dans l’envie de communication ou un simple effet de style pour le réconfort à venir. Chez SZ le concept est simple en tournant à rythme égal et pas forcement soutenu on fini par attirer à soit des signaux comme une antenne. Un concept simple donc, une guitare acoustique qui tourne et qui par un système d’aspiration ramène à elle des bruits et des instruments pour lui tenir compagnie. Comme tout bon tourbillon parfois l’orage guette (Mona) la tempête pointe son nez enrhumé. Il y aura bien Intermezza pour se jouer de nos certitudes dans une valse concassée, mais Maa Loire qui suivra ne dérogera pas à l’idée de la farandole et de la ronde. C’est sur le bien nommé 8 que l’hommage au maître jim o’rourke, à gastr del sol se dessine, et le je suis ému de se flot n’est que la synthèse de cette écoute joyeuse et tendre. Après la guitare qui tourne, c’est le bouton des fréquences d’une radio mondiale qui donnera à SZ le droit de s’éclipser après ce joli moment de poésie harmonique. Et tourne tourne tourne….