> Critiques > Labellisés



En février, fait ce qu’il te plaît, même se replonger dans 2021. Pour l’occasion, j’ai exhumé l’album « Nebula » de Glaring, énigmatique chanteuse allemande qui elle aurait fait vœux de vivre dans une période allant de Cure au Cocteau Twins, se frottant aux berges instables et brumeuses d’une musique aux rumeurs nées d’une désindustrialisation aux stigmates oxydées. « Nebula » est un disque aux reliefs fragiles et timides, laissant à une forme de bourdon incessant le droit de changer le décor d’un premier plan à la mobilité à peine perceptible. Les codes sont là (« Restless » n’est pas un modèle d’originalité, mais est efficace.) l’ambiance est maîtrisée, le mystère dessiné, mais il manque sur la durée du disque quelque chose qui ferait de celui-ci une expérience sur laquelle nous capitaliserions. Sur la pochette en noir et blanc, Glaring tourne le dos et semble traverser une pâture, une terre proche d’un fleuve ou d’un bras de mer, oubliant de cueillir des aspérités comme un cuisinier lui couperait de la salicorne pour changer une odeur, une essence. Glaring pose ses pieds dans les illustres pas, oubliant de s’en détacher pour laisser une empreinte. Vague froide.




 autres albums


aucune chronique du même artiste.

 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.