Amélie poulain et son univers de carte postale vieillotte mais rehaussé de couleurs vives a laissé des séquelles dans la vie de pas mal de monde. Certains y ont vu du petainisme caché (comme chez delerm. Pas le fils l’ignoble père même si le fils….) et un retour à la vieille France, d’autre la simple envie de foutre des claques à Amélie avant de la finir à coup de tatanes. Alexis HK lui a garder le papier peint, c’est installé à une terrasse de café avec des fleurs et c’est mis dans une boule de neige. Mais Alexis lui n’a pas le besoin de semer le bonheur à grand coup de gesticulations faciales, Alexis lui c’est plutôt des histoires poils à gratter des véritables histoires dont certaines lorgnent vers l’humour vache de Brassens accompagné des têtes raides. Dans la belle ville on se fend d’une histoire d’amour vacharde et imbibée (c’que t’es belle) un glissement sémantique du grand-père du vélo hilarante (cyclopède) et un changement de perspective pour les cocus magnifiques comme les gagnants de cette lutte aveugle contre le méchant amant (le ringard). Pour mitch c’est un film sur une chanson, un film au scénario époustouflant plus épais que celui du film en vert et rouge d’un réalisateur qui devrait écouter Nous et se cacher avec sa petitesse. Alexis a tuer le décorum d’Amélie, rendant celui-ci à une histoire plus raccord et ce, avec une grande désinvolture et une logorrhée fleurie et piquante. Elle est belle la ville d’Alexis.

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