> Critiques > Commémoration des compiles ADA



Des rencontres comme celle que j’ai faite avec ce drôle d’oiseau ne peuvent pas s’embêter avec le pluriel, car elle est unique. Je ne sais plus comment, je ne sais plus vraiment quand, mais je sais que quand il sera temps de tirer un trait final et de garder le meilleur de cette histoire virtuelle, Witold Bolik sera du livre pour un chapitre entier. Jamais là où je pouvais l’attendre, auteur de la comédie musicale de poche la plus irrésistible et touchante du monde, réussissant la prouesse de me transformer en monteur vidéo, se jouant des styles avec une décontraction qui n’a d’égal que le bonheur qui se dégage de ce sourire, de cette fossette. Ne s’arrêtant pas face à l’adversité d’une touche qui manque ou d’une corde qui décide de divorcer en se scindant en deux, il a le sens du jeu, celui que nous perdons en étant adulte, mais qui nous accompagne le temps de l’enfance. Ses jouets sont multiples et avec eux, il ne prend jamais le risque de s’ennuyer, la création comme la reprise pour une récréation toujours studieuse, jamais précieuse. Il m’aura souvent intimider par sa culture musicale, je l’ai souvent jalousé pour sa facilité à proposer sans ce soucier du regard de l’autre, car une chose est évidente, la maxime de Witold Bolik est à rapprocher d’Herbert Leonard, avant tout pour le plaisir. Le stakhanoviste souterrain.