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La mélancolie chez Tycho Brahé est un ouvrage à part entière, forgé à même des orchestrations sciemment bigarrées entre musique et chanson, impromptus dissonants et mélodies sucrées, sentiments crus et force de la candeur.

Lui seul, nous aussi maintenant, savons ce qu’est cette "...Suffocation du monde et l’apparition de la beauté...".

D’alambiqués capharnaüms bricolés main, en climats benoits jamais niais, chez lui tout flotte dans cette ambivalence comme sur un nuage qui gratterait dans le cou par endroit, chatouillerait chaleureusement de l’autre.

Évasive comme un conte de fée qui finirait pas trop bien, intrusive comme une histoire lue à l’envers au chevet d’un pote malade, la musique de Tycho Brahé emplit l’espace de fortes odeurs malgré tout agréables, ensorcelantes même, qui spontanément sauvent la vie. C’était vrai il y a dix ans , ça l’est toujours à l’instant. Merci mec !