Pochette noire , logo blanc/grisâtre . pour leur premier album éponyme , ces trois jeunes irlandais ont choisi la simplicité et la sobriété . Aussi bien pour le packaging que pour la musique . Pourtant , dès la première chanson ,on se dit que l’on tient là un groupe prometteur . Mais les 11 chansons qui suivent se ressemblent toutes plus ou moins . Le décor est planté : quelques accords à la guitare accompagnés par les inévitables basse et batterie , des paroles simples , un haussement de voix sur chaque refrain : pop simpliste . La seule chose qui pourrait apporter une touche d’originalité à ce groupe est la voix androgyne , planante et captivante du chanteur Mark Greaney . Mais sur Improv , sa voix à 1ere vue exceptionnelle flanche et devient agaçante . Mark Greaney montre donc des limites vocales contrairement à Chris Martin , chanteur de Coldplay et concurrent direct . Les violons planants à la fin de Oxygen remontent légèrement le niveau ; mais c’est le titre Long Way South , avec sa batterie dynamique , qui revitalise l’album . Le refrain sur les quatre saisons (!!!) d’Algeria pulse ; et d’ailleurs ce n’est pas la première fois que Greaney fait référence à la météo dans ses paroles . On termine en beauté avec Bumble Bee , éclatant contraste entre calme et énervement . Une touche d’espoir . L’album s’achève sur ces mots : " wait for death " ; la mort est proche pour JJ72 s’ils ne se diversifient pas . Ne devient pas Jeff Buckley qui veut . Un album à écouter , Bumble Bee à retenir , le reste à oublier si les mélodies entêtantes vous le permettent.