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Une musique rêche et rudimentaire en provenance de Glasgow derrière laquelle on retrouve Adele Bethel et David Gow, croisés chez Arab Strap ou The Zephyrs . Love The Cup, premier album du quartet, déploie en l’espace de sept chansons taillées sur l’os un blues électrifié volontiers enclin à l’énergie du rock’n’roll (Johnny Cash, en hommage) et au bois sec du folk (Start To End). Maniant habilement riffs simples et efficaces et rythmiques élastiques, Sons And Daughters délaisse ici le climat humide de ses prairies écossaises pour rendre visite à cette Amérique poussiéreuse, riche en émotion lo-fi, où l’aridité apparente du tracé ne fait qu’amplifier la fluidité de ces formes incisives, la tension et l’instinct de ces couleurs. Autant d’atouts pour ne pas rester dans l’ombre des voisins Franz Ferdinand pour lesquels Sons And Daughters a récemment ouvert lors de leurs U.S. tour.




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