« LP5 », le nouvel album d’Apparat est sorti dans les premiers jours du printemps. On ne sait si cette merveilleuse coïncidence est voulue mais les deux évènements sont en parfaite symbiose et éclairent parfaitement cette sensation qui nous envahit dès les premières sonorités de ce merveilleux disque.

Soudainement tout s’arrête…Et l’on écoute ce disque comme on regarde la nature se muer lors de l’apparition de cette nouvelle saison printanière. Ils sont peu nombreux ces disques où tu ressens que chaque élément est à sa place : les voix, les claviers, les percussions…

Ici on est dans l’organique, dans le voyage immobile et on se laisse emmener chanson après chanson dans la demeure et les jardins d’Apparat. Un disque rare, qui fait du bien et qui se redécouvre à chaque écoute. Si vous l’écoutez au casque vous entendrez l’indicible qui illumine l’approche sensorielle de ce « LP5 ».