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Lou barlow est un éternel enfant, nous livrant ses derniers brouillons via sentridoh, ses accès de colère avec sebadoh, bien aidé en cela par lowenstein et puis son folk implosion pour le jeu avec lequel il connu via la BO de kids la quasi consécration et sa meilleure production depuis bakesale avec one part lullaby. The new folk implosion est une nouvelle mouture du groupe (exit John Davis), et une nouvelle direction moins fusionnelle. Dans toutes ces directions, Lou Barlow imposait une marque de fabrique à l’inverse d’un FranK black par exemple. Si chez les deux on retrouve le sens mélodique et la prestance à écrire soixante chansons l’heure, Lou à la différence de Frank est économe, écrivant quatre chansons avec une, alors que Frank que se soit seul ou avec le pixies a toujours fait le contraire. Ce qui risque de dérouter chez les fans de Lou Barlow, et du folk en particulier, c’est que celui ci c’est acheté de la longueur en mélangeant plutôt qu’en éparpillant (releast / creature of salt). Les raisons à cela c’est que la matrice du Folk ne parvenait plus à ces fins (fuse / Brand of skin / Leaving it…) replongeant même dans le pire de sebadoh avec coral. Loin de décevoir dans son ensemble cet album est un virage nécessaire, ne laissant pas de côté ce sens inné de la ballade quasi comptine (pearl) déchirante, et du ciselage de bijou, ici très étoffé (easy). Lou grandi, garde ses lunettes d’éternel étudiant rêveur, mais perd certainement une part de sa spontanéité au profit de constructions inhabituelles pour ses fans. The nouveau folk implosion est loin de la pochette de bakesale, lou n’a pas mis les mains dedans pour trouver de quoi remplir son disque, c’est ce que la presse lui reproche, comme on se reproche souvent de vieillir. N’empêche ici on adore.




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