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  • 5 mars 2007 /
    Feist
    “the reminder”

    rédigé par gdo
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Comment pouvoir se remettre d’un tube aussi énorme que muschaboom, et bien en en écrivant de plus grand vous répondrait Feist. Toujours accompagné de l’indispensable Gonzales, Feist se promène sur the reminder dans des domaines divers et variés, lui offrant le droit de jouer de toutes ses gammes. Quoi de plus différent que so sorry, ouverture classe et démonstrative et I feel it all tuerie chantée avec un sourire gigantesque (quand je vous parle de tube). The reminder semble avoir été enregistré dans les plaines d’un far west plus proche de l’idée que nous pouvons nous en faire avec le bar d’Al Swaringen que du cinémascope de John Ford. Tout parait si bien rangé que le doute s’installe vite, et que la prospection démarre. Si les sols sont ornés de tapis c’est pour y glisser des insectes bancals, si les tableaux décorent les murs c’est pour mieux y laisser de la poussière et des possibilités de provoquer la toux et l’accident, voir les cascades en chaîne. Ne nous trompons pas, Reminder n’est pas le disque d’une aimable canadienne qui plutôt que de chanter des chansons sur le mal être souhaiterait se voir confier le prochain naufrage d’un paquebot en croisière. Reminder est le disque d’une folkeuse bien dans son temps (the park) mais loin de son époque, une chanteuse qui ne se grime pas pour se présenter à vous, mais qui change tout autour d’elle. La bulle Feist n’a pas encore explosé, elle continue son voyage, se laissant porter par les courants chauds, elle, qui ne prend pas le froid pour une fatalité, mais pour une souffrance de plus. The reminder, le droit à la beauté simple.




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