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Comme je le repete souvent la musique est une question d ’épiderme. Physiquement c’est palpable, les notes rentrant par tous les pores de la peau engendrant des réactions allant de la chaire de poule à la bonne vieille crise d’urticaire accompagnée souvent d’humeur dans les oreilles. Nada surf, était à l’échelle de mes réactions épidérmiques à un niveau à peine perceptible, tout juste capable d’engendrer des mouvements minimes de mes jambes, comme des spasmes rouges aux joues. Let go le troisiéme album du trio francophile (voir francophone, à la lumiére du somptueux La pour ça, honte à une bonne partie de la chanson française) et ses confetis timides, va certainement dans les semaines à venir faire exploser les appareils de telemesure. Let go pourrait bien, declenche une réaction en chaine, un séisme musical, même si, rien de nouveau est à noter à l’horizon. Juste à noter un don d’écriture poussée à son paroxysme, et cette posture si attachante de trois types qui à l’image de ces confetis vous propose des merveilles comme blonde on blonde (après un morceau pareil les pierres qui roulent vont arreter leur tournée) ou inside of love avec une humilité depuis bien longtemps perdue dans le rock n roll circus, indé ou non. Brocardé nouveau weezer, nada surf demontre sans couferir que les anciens n’ont rien à voir avec eux. Là où Nada surf fait posser des fleurs weezer y installe des troupeaux de bœufs. Quand un groupe est capable sur Hi-speed soul, de rendre un hommage caché à une référence comme New Order, c’est qu’il a parfaitement assimilé l’essence sans avoir recours au contenant. Let go, en ces temps de New York attack ou de peche au sous radiohead, emporte tout sur son passage même les anciens sceptiques dont je faisais parti. Let go, votre epiderme en a besoin. Chef-d’oeuvre.




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