S’il y a un groupe sympa, un vrai groupe indé comme on les aimait avant, un groupe qui balançait des pops songs nickels que l’on pouvait reprendre pendant les vacances histoire de passer devant les jolies brunettes pour un cool guy avec ce brin de fêlure que les femmes aiment tant, c’est bien Nada Surf. Francophile, droit comme un i dans des fringues datées mais au parfum d’entant, les Nada Surf font de nous des agréables Happy kid qui préfèrent ne pas se cacher la vérité du lendemain sans en faire de trop sur le sujet. Sur scène Nada Surf c’est pareil, c’est cool, c’est parfaitement additif, c’est sans trop de relief, mais c’est une bonne façon de passer une bonne soirée, une rencontre avec des vieux potes de fac en se remémorant les concerts de Sleeper, d’Echobelly ou des Rentals. Du tubesque Popular, au fragile et tendre Blonde On Blonde tout y passe ou presque du répertoire d’un groupe qui est bien plus qu’un gingle de pub pour une radio FM pour décérébrés passifs. C’est un attrape cœur.