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Deuxième volet de cette série de compilations de nos amis de Pilotti. Fahrenheit n’a pas la propension que peut avoir celsius à nous réconforter, nous porter vers des terrains plus joyeux et confortables qu’un terril à proximité d’Avion. La maxime pour Fahrenheit serait " des couches des couches, où est l’homme, où sont les mots ?" et c’est ce que je vais essayer de vous exposer. Pour sono lofi synthé labo elle vient de loin la musique, tellement loin que nous l’imaginons dans des méandres, sous terre nécessitant un escalier gigantesque pour en sortir. Sur Mayko c’est la guitare qui pose la question de sa sortie, se trouvant engluée dans une atmosphère électronique, pour finir par gagner une boite à musique qu’elle n’aura de cesse, avec un grand plaisir, de dérégler. Koulfi serait lui dans une optique minimaliste sous la glace, ne demandant qu’à creuser un trou pour exploser. Diatribe sous les coups de DLGZ, nous faisant penser à Soul Coughing, peau et les os version théâtrale pour Sims ou crâneur et sa basse tournant pour les déjà remarqués Sarazvati. Suivront Hofner bang account et son punk direct, Dylan municipal (pensionnaire d’une compilation ADA) , morceau comme les Pilotti savent nous en sortir comme un acte déraisonnable, avec une fois de plus la froideur dans le texte. Chili con funk et son rap scolaire et prenant, Billy B Beat une espèce de Michel Delpech sous Prozac et crack dans la même fiole, Jonaz et sa lente digression pas toujours heureuse sur la musique business et enfin Le comte du cul dans un grand moment anticlérical. C’est à Niko que viendra l’honneur de boucler la boucle de façon planante. Une pierre de plus à l’édifice solide des Pilotti.




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