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Pour être clair, ce disque l’est. Un super groupe pour une même vision de la musique, vers le tiraillement entre le jazz et les senteurs froides du silence de mark Hollis. Cette petite rencontre entre amis débouche à l’instar de ces repas de quartier à un patchwork au premier regard trop hétéroclite pour finir par dégager une symbiose parfaite (brand new car). Chacun vient et amène ce qu’il a , le hasard fait le reste. Depuis le necropolitain de cathal coughlan on n’avait pas croisé un titre comme handling with care, on n’avait pas ressenti à ce point le plaisir du beau. A la fois gastr del sol pour ses démultiplications (what if) à table, That summer peut aussi un dub rachitique dans une boucle épileptique pour mettre Amon Tobin tiraillé dans son propre cerveau pendant une interminable rotation autour de la terre (the top), mais seulement quand celle-ci aura explosé. Le chant n’étant pas au diapason de ces constructions, on frôle souvent la perte de la partie pendant cette partie de mikado, trébuchant sur la passerelle entre la gain et la défaite. Reste que même caché, mon vrai visage, diabologum sous l’éteignoir loin du bruit et de la fureur, va-tout autant dans le même sens que ce disque, un album dans une optique de ne rien figer, sauf ici dans le temps.




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