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On est bien d’accord, Paris n’existe pas. C’est un conglomérat de fantasmes et de clichés, que le réel effleure à peine. Son Parapluie le sait et nous invite à une déambulation pop dans les rues de la ville-lumière, sous l’égide d’une guide à la voix ensorcelante – Isobel Campbell – qui ravivera de beaux souvenirs aux amateurs de Belle and Sebastien.

Jérôme Didelot, en pause d’Orwell, sait s’entourer et, outre les quatre sucreries composant « Paris n’existe pas », il en propose des versions remixées par rien moins que Martin Carr (The Boo Radleys) et Jah Wobble.

Chic idée que ce EP initié par Todd Bisson, du label Hot Puma Records, en forme de carte postale au charme suranné. Le Paris perdu de Son Parapluie figurerait en bonne place dans les films de la nouvelle vague, agrémentés d’arrangements sautillants que ne renierait pas The Divine Comedy et assouplis par une décontraction toute gainsbourgienne, version sixties dorées. Paris perdu mais pari réussi, pour une promenade hors-du-temps en la capitale de l’amour.




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