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Avec un nom pareil nous pouvions considérer que Porcelain serait un groupe frileux, un groupe bien dans sa boite, de la mousse en maintient, les mentions haut et bas fragile, et une exposition précautionneuse. Après trois albums, Porcelain serait plutôt l’éléphant, subtil l’éléphant, dans un magasin de porcelaine et de bibelots cassables. Ne croyez pas pour autant que la virulence l’emporte sur la suggestion ou la retenue, non, Porcelain change se popisant comme Archive avait pu le faire de façon catastrophique, la chute en moins. Adios Betty est le troisième album du groupe, et un nouvel angle de vue. Déjà on notera un chant omniprésent là où les vapeurs les atmosphères emplissaient l’air. Si celui ci crispe, il étonne, en particulier sur « Walk Me Back », chanson pendant laquelle Porcelain se transforme en Blur, signant un hymne pop et déluré, sautillant et so British. Autre changement c’est la rapidité de mise en route, le début des économies d’effet, on rentre rapidement dans le sujet (l’énorme « Spectacular ») quitte à perdre en souplesse, mais à gagner en muscle. Si sur la longueur l’édifice se fendille, la pièce ne se brise pas, gagnant en patine, jouant avec ses nouveaux reflets pour mieux imaginer le futur. Adios Betty est comme son nom l’indique un album de rupture, un de plus pour un groupe qui se construit une pièce à la faïence disparate, mais aux combinaisons possibles. Porcelain se « popise » se dégage des précautions oratoires, et gagne sa liberté grâce à un uppercut au menton de son idée créatrice de départ. Mention spéciale donc à un disque qui à le don d’effriter nos étiquettes malades. Hello Porcelain




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