Porcelain est enfin de retour, comblant le vide caractérisé par ce banc dans la pénombre sur lequel personne n’est assis. Une longue attente, car Porcelain est certainement parti à l’aventure, rencontrer l’amour du risque. Dés encore qui ouvre le bal, porcelain surprend et ouvre sons carnet qui se poursuit avec le magnifique adelaide. Disque de contraste, me and my famous lover se prolonge avec un fifteen minute glory alambique, pouvant donner le tournis à n’importe quel pilote de formule 1. Élégiaque et solaire, le groupe embrasse les contours de yo la tengo (found), et donne à sa musique des pointes irritantes (elegy) brossant à l’inverse du sens des poils. C’est good morning rock star qui poussera le paroxysme sonique dans ses derniers retranchements avant l’accouchement. Disque multiple, disque gourmand, il combine deux parties distinctes, racontant une histoire entre crise et chuchotement. Adepte du calme après la tempête, Porcelain grimacera sa fin avec du punk rock (erase me) comme le soulagement de rentrer à la maison, faisant sa mue devant toute la famille, la bague au doigt et le front haut. Retour gagnant et surprenant.