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Quand Call Gate chante de le détester nous n’y croyons pas une seconde, car le garçon a beau tout faire pour nous plonger dans une torpeur sourde comme chez Low ou Smog son écriture lumineuse ne peut que nous séduire. Alone at the coucou deuxième effort de Call Gate (quel jeu de mot !) rivalise avec le meilleur d’Arab Strap et de Smog. Alone at the coucou est la combinaison de deux facteurs assez simples de nos vies, premièrement les détresses sont généreuses et deuxièmement n’oubliez pas que la fin est au bout du tunnel. Cette fin c’est surtout la lumière que dégage les chansons de Malik Touafri. Sans aucune complaisance Malik distille dans sa folk dénudée des morceaux mélancoliques à mourir. Jouant sur un tempo lent, il utilise une panoplie d’instruments comme un enfant construirait un paysage avec ses legos. Call Gate ne restera pas longtemps seul, nous serons là pour lui tenir le bras ou sa guitare afin qu’il nous rassure, car lui aussi a compris que tout n’est pas aussi simple. Coup de cœur.




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