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  • 11 novembre 2009 /
    Madonna
    “music”

    rédigé par gdo
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Bon, arrivé à un moment il faut se lancer et écrire quelque chose sur le disque d’une artiste longtemps connue sous le nom de Madonna et maintenant plus connue sur le nom de ....Madonna, non décidément je vais jamais y arriver. Passons sur le coup médiatisation de l’émancipation des femmes, la femme objet, la femme enfant (là je m’enlise). Reprenons depuis le début, c’est à dire à la sortie de.......ray of light. Virage dans la voiture de william orbit à la tenue de route impeccable, Madonna quittait le soufre et l’emballage pour la simplicité dans un habit d’opportunisme. Pour ce music william orbit est toujours de la partie, celui ce se partageant le travail avec Mirwaïs, Madonna pariant bien avant la sortie de production et du single météorite ......sur ce frenchie. Sur la pochette la madone toujours aussi belle se présente en cowgirl flashé par mondino. Music est le prolongement parfait des timides expérimentations de ray of light, un LP dans lequel Madonna va subir (ou faire subir) un drôle de traitement à ses productions habituelles. C’est par music le single techno crade que commence music l’album. Morceau de Mirwaïs Music amuse la tête et libère le corps. Passé deux morceaux sans intérêt nous tombons sur I deserve it, chanson improbable d’une Madonna qui n’a jamais aussi bien chanté. Une ballade electro pop sur un cheval au trot dans une vallée métallique rouillée par la mélancolie. Amazing relookage maladroit de Madonna vintage paraît bien gras après ce petit chef d’œuvre. Nobody’s perfect deuxième sublime ballade de ce LP plonge Madonna dans l’inconnu dans une mer d’incertitudes, une Madonna virginale attaquée par des blips sidérales. Sur un don’t tell me la guitare fait de la résistance et Madonna force le ton pour tenter de faire décoller un kilo de plomb. Le pire c’est que la tentative n’est pas vaine. Charlotte Gainsbourg en intro voilà le seul intérêt d’un what it feels like a girl qui paye trop la concurrence du splendide Paradise (not for me)invité de l’album de mirwaïs. Gone troisième ballade electro acoustique n’évite pas la répétition, celle ci toujours plus digérable que l’immangeable american pie parachuté ici plus par soucis de remplir le frigidaire que par volonté de finir en beauté. Un LP en demi teinte qui fini par tourner en rond et à trop rappeler le production de mirwaïs. Si le courage est indéniable les rouages eux sont évidents.




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