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Les anglais sont connus pour leur calme légendaire. Cela s’applique bien à Rameses III, le calme et la légende. Si pour l’instant ils n’ont de légendaire que leur nom, leur musique, magnifique, aérienne, faite de drones, d’apesanteur, d’oiseaux gazouillant est une invitation à marcher le long des falaises des Cornouailles. Quelque part entre la nature et l’espace, " Parsimonia " est un disque sobre, printanier, pluriel, où le groupe rencontrerait Adam Wiltzie, mais perdu dans Hyde Park. Là où l’on croyait que seul Stars of the Lid pouvait nous faire pleurer devant une musique répétitive de plus de dix minutes, nous voilà devant un nouveau cas lacrymal. Que faire à part sécher nos larmes. La facilité semble déconcertante, pourtant l’on sent également une extrême concentration pour ne pas tomber non plus dans l’évidence de certaines mélodies qui auraient pu nuire au déroulement logique de " Parsimonia ". Le disque se termine sur " Oskorei ", sorte d’hymne à Labradford, où quelques notes de guitare sèche viennent agrémenter les lamentations des drones, autrefois seuls, mais là fantastiquement bien accompagnés. Finir en beauté est toujours une bonne chose. Un grand disque, sûrement quelque part nostalgique, mais aussi très contemporain. En vous remerciant .




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