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L’alliance de deux univers est une greffe, susceptible de connaître un phénomène de rejet, ou de domination de l’un sur l’autre. Christophe Bailleau, français exilé en Belgique nous avait charmé avec son cosmet nihil sorti chez le cri de la harpe. Pour won aka sébastien Linares, la rencontre avait déclenché la surprise de la découverte d’un infiniment petit aux frontières de la vitesse négative. En alliant leur univers, Christophe et Sébastien nous proposent une excursion dans une forte danse et reposante, dans laquelle l’inquiétude vient des bruits sombres. Free bees full of light aurait pu être un éloge de la lenteur, il est une séance d’introspection en duo, l’un est l’autre mettant à nu les désirs de l’autre. Jouant de la rencontre de la pureté mélodique et de l’accident (une pierre, animal) les deux musiciens se transforment en sculpteur, abandonnant un temps les portés pour les décorer, y poser des animaux ou des objets. Les paroles volées ajoutent à la proximité du disque, qui à l’image d’une ruche, grouillent d’idées sans que cela paraisse être le foutoir. Un mariage de saison. A découvrir absolument.




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