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  • 3 mars 2008 /
    Damon Albarn
    “Mali music”

    rédigé par gdo
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La nouvelle entreprise de Damon Albarn avait encore toutes les chances d’énerver tellement le tintin briton de blur accumulait sur son nom et ses chansons les pires jugements. Après son pied de nez aux critiques anglais avec le projet Gorillaz le voici en nouveau touriste musical de la world music. Tintin au Mali, loin de la perfide albion et de son oeil moqueur, sur la marsupilami de brighton. Et bien comme pour Gorillaz coup de génie (ou opportunisme) pour celui en passe de devenir le musicien le plus important des sujets de sa gracieuse (hi han) majesté. Sunset coming on envoyé en éclaireur de ce mali music rendait la sortie du disque trop longue et l’exigence énorme. Damon sur les traces de Paul Simon, pas sure, ces traces sont elles assez grandes. Spoons seuls incursions plus européenne qu’africaine ouvre magistralement un album qui mêlera tout du long improvisation des Africains et sensibilité européenne pour une ode (in)volontaire à la mixité, à la rencontre et à la fusion des peuples. On s’amuse sur un relax, on s’imprègne des rues de Bamako ou l’on se laisse emporter par l’énormité sonore d’un Makelekele. Un voyage qui forme l’oreille, s’offrant la sieste au Tennessee Hôtel pour mieux se lover dans les bras du Niger (splendide). Damon fini par se laisser bercer par l’atmosphère, laissant le champs libre (4 am at toumani’s) a une musique plus expérimentale que l’on veut bien nous le laisser croire. Clin d’oeil à la critique ou non, les escrocs qui clos le voyage range définitivement Damon Albarn du bon côté, celui qu’il ne cesse de tutoyer sans y prendre gare histoire certainement de conserver cette fraîcheur incroyable, celle d’une pop star trop vite cataloguée et qui vient en deux disques, de ridiculiser des donneurs de leçons trop obtus. Damon roi du Mali.




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