La crise pétrolière nous le prouve, ou on veut essayer de nous le prouver, des ressources que nous jugions sans fin vont commencer à se faire rares. En musique c’est la mélodie qui est vendue sous le manteau, souvent dans des productions minimalistes, afin d’éviter les convoitises. On expose dés lors du contenant, mais, comme un réservoir vide, bien heureux de l’avoir. Les austin newcomers eux ont encore du carburant et osent l’exposer voir de le noyer sous des guitares accrocheuses (bride of the stars). Chez newcomers on commence souvent avec une guitare acoustique et on fini dans le mur du son, le frôlant pour ne pas tout faire trembler. Sans faire preuve d’une imagination sans les bornes, le gang aligne cinq morceaux bien ficelés avec ce je ne sais quoi d’attitude purement rock d’un chanteur finement écorché. Les oreilles grandes ouvertes.