A force de chercher la petite bête, la fusion entre can et les beatles, la symbiose entre les Smiths et Therapy on a fini par perdre de vue les chansons, la pop rock, et le plaisir du morceau direct et vif qui ne cherche pas le marbre et se contente même du sable entre deux marées pour se graver. Austin Newcomers fait de la pop rock basique, du rentre dedans, une certaine idée de la tension que l’on laisse partir sans une batterie d’anxiolytique mais plutôt avec des riffs et des guitares au diapason d’un stress obligatoire. Les esprits chagrins ne comprendront pas notre aversion (surtout la mienne) pour Placebo et le fait de défendre les Austin Newcomers. Je peux déjà vous répondre que chez Austin Newcomers pas de saturnin à l’horizon, pas de référence improbable. Sur Grand Opening il y a de plus autant d’idée en une chanson (you must try) qu’en un album du trio maniaque. Enfin pour finir chez Austin on lorgne vers un rock héroïque qui ne sent pas des pieds, avec des compositions qui se tournent plus volontiers vers l’autre (le très beau houston) que vers ses propres petons. A découvrir.