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Ce samedi, pour notre 4ème journée sur le festival, on sent comme une certaine fatigue, contre-balancée par le "rythme festival" enfin (re)trouvé : Autant dire que les commentaires s’en ressentent, et nous prions par avance l’auditeur assidu de nous excuser pour tout jeu de mots un peu facile ayant pu nous échapper.

Sans perdre de temps, c’est déjà 15h et la Chapelle Saint-Jacques nous appelle avec au programme Opac, des mélodies vocales et envolées post-rock, suivi du fantasque et réjouissant Dino Brandao (ch) pour un set impeccable de fougue et de maîtrise.

Fin du concert et nous sommes accompagnés dans nos déambulations par 2 saxophonistes espiègles rythmant nos pas vers la Fabrique du Dr Faton, où nous nous dirigeons vers la grosse baffe du jour, à savoir Mossaï Mossaï, jeune groupe aux influences riches.

La suite se déroule ensuite au Minotaure alors que les derniers rayons du soleil colorent le ciel de rose sur notre chemin. Zero Gravity, le projet solo de Joan Guillon d’Ez3kiel lance le bal dans la grande salle avec classe, tout en progression d’ambiant à dansant, en gardant la mélodie en point fédérateur. Skemer (bel) englobe l’atmosphère d’un son coldwave, la scène habillée de lumière épaisse pour laisser s’exprimer la chanteuse et son danseur…

Arrive Frustration qu’on découvre (et oui, encore jamais vu en concert !), et ça envoie du punk version 21e siècle, brut mais nuancé, et oui. Emballé, tout comme la salle qui ne se tient plus, stage diving à gogo ! On profite d’un changement de plateau pour échanger avec Richard Gauvain, le boss du festival…

Dire que le duo Mansfield.TYA est attendu semble bien en-dessous de la vérité : c’est de la folie dès le 1er morceau de leur set très électro-dansant qui remporte l’adhésion générale. Suit Stand High Patrol, entre dub et reggae : le chanteur ne reste pas en place une seconde et parcourt la scène de long en large tandis que ses 2 acolytes s’affairent aux machines.

Retour dans la salle du bar pour un set survitaminé / insensé de La Jungle en guise de conclusion "live". Les 2 protagonistes posés à même le sol sont entourés du public qui saute, tournoie, devient fou devant cette débauche d’énergie !

Pour finir complètement, un set DJ de DI Bosco qui nous fait bouger sans retenue, son mélange d’électro et de voix féminines est parfait ! Et il nous reste encore de l’énergie, que faire ? On n’a pas envie que ce soit fini, et pourtant il faut se rendre à l’évidence. La 30e des Rockos est derrière nous et des souvenirs pleins les yeux et les oreilles ! Vivement l’an prochain !

Toutes les photos de la soirée : https://galerie.envisagerlinfinir.net/index.php?/category/186

Rédaction : PAR, son : PAR+FLK, photos : FLK