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J’ai longtemps reculé de peur que la rencontre ne se fasse pas. D’un côté des oreilles à l’ouverture pas toujours évidente, de l’autre un violoncelle, instrument qui m’aura laissé souvent au bord de la route, incapable que j’étais de le suivre.

Pour cette nouvelle rencontre la médiation se fera grâce à Daniela Savoldi, violoncelliste italienne, qui avec « Ragnatele » pourrait bien m’avoir piqué définitivement à cet instrument. Les morceaux offerts ici sont autant de draps sous lesquels je me sens à la fois en sécurité et curieux d’avancer dans un univers qui sait cacher l’horizon pour nous prendre par surprise.

C’est une toile que Daniela construit, toile dans laquelle nous nous déplacerons comme un petit rat de l’opéra, pointe après pointe, glissant sur des rondeurs quand la crainte se fait sentir.

Les images virevoltent, les sensations explosent dans nos oreilles, la musique offerte finissant par faire corps avec nos aspirations sensitives, l’envie que nous avons de voir notre peau réagir de façon presque chimique. C’est une toile que Daniela construit, toile dans laquelle nous nous déplacerons comme un petit rat de l’opéra, pointe après pointe, glissant sur des rondeurs quand la crainte se fait sentir.

En cela, Daniela Savoldi peut en être remercié, et bien plus encore, car l’écriture, même dans des conditions d’improvisation, sait ici happer les méandres de nos craintes, nos désirs, nos tentations, sait décrire la vie.




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