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1999, hood sort, après l’excellent rustic houses forlon valleys, the cycle of days and seasons... Plus qu’un disque c’est une épopée vers la beauté, la mélancolie, Hood est le plus grand générateur d’émotion au monde... Ce disque est essentiel, je dirais même obligatoire, comment passer à coté d’un tel chef d’oeuvre. Peut être le plus grand disque que j’ai jamais entendu... 8 chansons, 3 interludes, une musique plutôt acoustique forcément rurale. Deux frères Chris et Richard Adams, nous guident à travers la fabuleuse campagne du Yorshire. Un disque produit par richard formby et avec l’aide de l’excellent matt "third eye foundation" elliot membre également à ses heures perdues de movietone. Et on ressent par moment l’angoisse que dégage the third eye foundation sur des morceaux comme road lead northwards, ou le piano se fait inquiétant ou la batterie s’emballe... Puis il y a les morceaux touchés par la grâce comme september brings the autumn dawn chanson magnifique où on redécouvre l’acoustique sous un autre jour, où le basson ( instrument méconnu mais exceptionnel) verse ses notes comme des larmes, où la voix se veut plaintive. Et puis il y a le morceau 4 minutes 50 de pur bonheur : houses tilted towards the sea. La chanson ultime personne ne pourra jamais faire plus beau que cette chanson magnifique où le mot beauté perd tout son sens. Une chanson inoubliable bercée par un piano, par des guitares, par une trompette que la mélancolie a bénie de sa malédiction... Ce disque est dangereux : il nous fait aimer l’automne, il nous pousse à aller vers la campagne du yorkshire sûrement la plus belle du monde, il nous fait aimer les jours de pluie... Ce disque est l’apogée d’un groupe, d’une musique où la beauté est forcément triste où le mot musique ne veut plus rien dire, hood dépasse le statut de groupe c’est de l’art tant ce disque nous stimule l’imagination : imaginez vous marchant dans la campagne, sous la pluie, avec cette musique dans les oreilles. Le bonheur. En vous remerciant.