> Critiques > Autoproduits


  • 16 novembre 2007 /
    Calista
    “twisterine”

    rédigé par gdo
      notez cet album


Voici un bien curieux moment pour rédiger une chronique. Il est 19h30 et je suis à quai (gare du nord) pendant une grève sauvage de la SNCF, en gros je suis loin de chez moi depuis plus de treize heures, et ma tension nerveuse augmente à la vitesse d’un TGV non gréviste. Calista a donc le malheur de se faire chroniquer par un chroniqueur à la fois pas facile (c’est le bruit qui est avancé) et en plus parallèlement énervé. Calista, on connaît, présent sur le volume deux de nos compilations, le groupe belge présente sa deuxième production avec l’envie folle cette fois ci de pouvoir parapher quelque chose. Rappelez vous donc, je suis énervé, et bien milshake, duo entre un daho vaporeux et une coquine, va réussir à me faire oublier mon infortune. Si le wedding present tenait la corde de la comparaison sur soon, cure est ici appelé à la rescousse d’un chroniqueur en mal de comparaison (my walkman is dead today / les délices de florence) ou sur une relecture tout en susurrement de parade. Album d’un calme surprenant, encore la maison de l’amour en filigrane (plasman), twisterine a du être enregistré au dessus de l’appartement d’un spécialiste de la plainte, tout juste dérangé avant le départ sur miss conception of the human body. Disque jamais ampoulé, cette démo de calista se trouve un style tout en évitant le parjure sur un passé récent. Jamais pris au dépourvu, le groupe prend un chemin de traverse (ending) connu pour perdre les amis de la routine, et commente à l’envers l’entrée dans un hall surpeuplé d’une jeune fille en plein amour du printemps. Calista aura vidé le hall avant de la croiser et de lui donner un nouveau parapluie, car dehors la pluie tombe. Il est alors temps de partir, sauf qu’ici le train est toujours à quai, mais avec Calista dans les oreilles. Merci à eux.




 autres albums


 interviews


aucune interview pour cet artiste.

 spéciales


aucune spéciale pour cet artiste.