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Depuis le premier ep de Ed Harcourt, nous n’avions plus fait de ces rencontres qui nous promettaient des soirées mélancoliques avec un futur looser magnifique, à la voix d’ange et au songwriting irréprochable. Venu de Scandinavie (Oslo plus particulièrement) Thomas Dydbahl n’a pas froid aux yeux pour ridiculiser en douze titres toutes velléités de s’essayer à cet exercice. Thomas a appelé son album le meilleur son d’Octobre, au moment où l’automne installe ses couleurs. Mais en Norvège l’automne c’est déjà l’hiver, le froid commence son office et Thomas a besoin de se réchauffer au coin d’un feu nourri et crépitant. Mais pourquoi Oslo dérive t’elle autant vers les plaines américaines ? Pourquoi dans ce pays où miko fait bien rire, le stetson pourrait bien devenir à la mode ; à cela aucune réponse sérieuse sauf d’y voir les enfants de Springsteeen ou Will Oldham avoir de la barbe. Non Thomas Dybdahl est une anomalie de plus dans le paysage musical, mais une anomalie que l’on expose pour sa beauté. Il faut quand même se remettre de from grace, de la grandeur épique de that great october sound ou du limpide outro. Enfant caché de Will oldham ou tout simplement réincarnation scandinave de Johnny Cash. Pas de réponse à ces questions, mais pas non plus de regret face à ces zones d’ombre. Le plaisir de la recherche est ici accessoire. L’un des meilleurs " son " de l’année. Admirable.




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