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Oui je sais je suis à la ramasse. Sorti en avril ce disque n’a finalement atterri chez moi il y a seulement quelques jours. Coïncidence ou pas, j’ai découvert Devendra Banhart en même temps que les sœurs Casady. La maison de mon rêve ressemble un peu au mobile que l’on place au dessus d’un berceau pour endormir les bambins. Une petite musique répétitive, jouée par une simple guitare et embellie par les deux superbes voix des demoiselles. Le mot lo fi prend ici tout son sens. Tout semble bancal, un équilibre fragile qui ne tient qu’à un crin de cheval. Le mobile peut à la fois endormir, pour la nuit Good Friday, pour la sieste sur un rockin chair récupéré dans une décharge (Jesus loves me). Elles essayent de mettre de tout dans leur composition, des bruits divers, des jouets, des samples, de la vie quoi. Leurs morceaux vivent, respirent, endorment. Elles reflètent sûrement parfaitement leurs génitrices. CocoRosie nous charme, nous enchante et nous surprend assez fréquemment. Une fois le mobile éteint, la lumière s’atténuant, la nuit noire piquée de diodes nous semble familière et agréable. CocoRosie est passée par là… En vous remerciant.




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