Faith no more était sûrement l’un des groupes de métal les plus inventifs et complexes a la fois des années 90. Il possédait en même temps le chanteur le plus fou, le plus provoquant et sûrement le plus talentueux. Alors mike patton se retrouva dans de nombreux projets, mister bungle (son premier groupe) dont la discographie devient de plus en plus éclectique et intéressante, tomahawk, plus récemment, des collaborations avec john zorn son ami… bref une carriere riche et diverse. Le bonhomme a également crée son propre label ipecac. Et skeleton key sort son deuxième album sur le label de mike. Et on comprend assez vite pourquoi. Le groupe ressemble à un mélange entre mister bungle, primus et l’aspect angoissant de tool. Si le tout est plus proche d’une espece de pop torturé que du métal, ce disque est éprouvant, mais tres étonnant dans le bon sens du terme. Le groupe est pourtant comosé d’un ex lounge lizard, groupe de jazz fusion dont le patron fut john lurie, grand acteur et grand saxophoniste. On imaginait donc plus facilement the skeleton key, lorgnant du coté du jazz, mais que nenni. Alors bon, certains morceaux peuvent paraître un peu fade, car on sent parfois le groupe au bord de tomber dans les affres d’un genre où l’o, peut vite tomber dans la caricature des gros bœufs. Alors des titres comme l’excellent the barker of the dupes assez primusien, roost in peace nous rappelle quelques passages bungliens, mais un morceau comme kerosene qui a une facture disons plus classiques ne nous séduit pas autant que les autres morceaux. On replonge alors avec ce disque dans un certain type de musique qu’on avait un peu oublié ces derniers temps, et franchement ça fait plus que du bien. En vous remerciant