Jetons la référence de suite pour ne pas se perdre, Mongrel ressemble effectivement à Gorillaz, mais Mongrel serait le Gorillaz qu’aurait monté les happy mondays avec les Fun lovin’ criminals. Un truc plus sexe, plus canaille, ouvertement branleur, mais avec un flow et une classe sans limite. « Better than Heavy » est une réponse à la sinistrose et à la crise, Mongrel ayant dévalisé toutes les banques de Londres, dépensant l’oseille dans leur disque, entre la production et l’apparition de félines femelles aux fessiers proéminent et gigoteurs. Si l’on prend « Hit From The Morning Sun » en pleine face, c’est que ce morceau fait coïncidencer la sensualité, la méchanceté et l’arrogance pour finir par claquer des doigts et nous transporter dans un décor qui se serait construit grâce au casse du siècle. Un tiers de rap, un tiers de rock, un tiers de R&B de confession janséniste, le tout dans un shaker que l’on secouera la main pleine de bagouses et le panama subtilement sur une tête refaite à neuf. Plus proche de scarface que de Mario kart, Mongrel prend un pied énorme à nous enfumer d’une fumée bien verte. Rough Boooooooooy and player.